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L'UNEF, première force syndicale étudiante, est présente sur tous les campus de France. Elle vise à défendre les droits des étudiants et à en gagner de nouveaux, à informer les étudiants et à organiser la solidarité sur les facs. Vous trouverez ici toute l'actualité militante de l'UNEF Auvergne ainsi que des infos pratiques !

[Communiqué national]L'UNEF appelle les étudiants à poursuivre leur mobilisation et à manifester massivement les 4 et 6 novembre aux côtés des salariés

Manif(s)-pour-la-defense-des-retraites 0376La mobilisation des jeunes et des étudiants se poursuit, en cette semaine de reprise. Hier, mardi 2 novembre, 19 assemblées générales ont eu lieu à Paris 1, Paris 7, Paris 10, Brest, Caen, La Rochelle, Lille 3, Limoges, Lyon 2 site des quais, Lyon 2 site de Bron, Lorient, Montpellier 2, Nantes, Orléans, Poitiers, Saint-Etienne, Toulouse 2, Tours et Le Mans. Ils étaient notamment 1500 étudiants réunis en AG à Toulouse 2, 1200 à Caen, 1200 à Paris 1, 900 à Nantes, 700 à Poitiers, 700 à Lyon 2, 550 à Saint-Etienne, 350 à Orléans, 250 à Paris 10 ou encore 250 à La Rochelle.

 

Aujourd’hui, mercredi 3 novembre, 24 assemblées générales se sont tenues à dans les universités de Paris 12, St Quentin en Yvelines, Cergy, Marseille St Charles, Angers, Arras, Bordeaux 1, Bordeaux 2, Bordeaux 3, Bordeaux 4, Brest, Le Havre, Le Mans, Lyon 2 site de Bron, Grenoble, Nancy 1, Nice, Perpignan, Reims, Rennes 2, Rouen, St Etienne, Toulouse 3. Ils étaient notamment 1000 à Angers, 500 à Rennes 2, 500 au Mans, 500 à Grenoble, ou encore 400 à Lyon 2 site de Bron. Ce matin, 6 universités étaient bloquées totalement ou partiellement suite à un vote des étudiants réunis en assemblée générale : Angers, Nantes, Limoges, Grenoble 2, Pau et l’IUT de Perpignan.

 

 Demain, jeudi 4 novembre, 26 assemblées générales sont prévues à Paris 1 (11h), Paris 5 (12h), Paris 6 (12h30), Paris 7 (12h), Paris 8 (10h), Evry (12h), Marne la Vallée (12h), Aix Marseille 1 (12h), Amiens (12h), Angers (13h), Bordeaux 4 (12h30), Chambéry (12h), Clermont (8h, fac de Lettres) Dijon (12h), La Rochelle (9h), Limoges site de lettres (8h), Limoges site de sciences (11h30), Lyon 2 site des quais (12h), Lyon 3 (12h), Metz (12h), Montpellier 3 (9h30), Nancy 2 (12h), Pau (14h), Perpignan (12h30), Strasbourg (12h), Toulon (12h), Toulouse 1 (12h30).

 

 Plusieurs dizaines d’actions vont également être organisées jeudi notamment à Bordeaux (rassemblement à 10h30 devant le siège de l’UMP), à Caen (rassemblement intersyndical à 12h place du théâtre), à Clermont (manifestation jeunes à 10h30 au départ de la fac de lettres), au Mans (manifestation jeunes à 14h au départ de la préfecture), à Lille (rassemblement à 14h à République), à Limoges (rassemblement intersyndical à 17h30 devant la préfecture), à Lyon (manifestation intersyndicale à 14h au départ des terreaux), à Orléans, (manifestation à 10h30 au départ de la place du Martois), à Perpignan (manifestation à 10h au départ de la place Catalogne), à Reims (rassemblement à 10h devant la maison des syndicats), à St Etienne (rassemblement à 12h devant la préfecture), ou encore à Toulouse (manifestation jeunes à 15h au départ de la place St Cyprien). A Paris, un rassemblement sera organisé à Jussieu à 14h30.

 

 L’UNEF appelle les étudiants à poursuivre la mobilisation aux côtés des salariés en manifestant le 6 novembre prochain

 

 L’UNEF appelle les étudiants à se réunir cette semaine en assemblée générale pour y décider de leurs modalités d’actions. L’UNEF en appelle au sens des responsabilités des présidents d’université, afin qu’ils laissent la possibilité aux étudiants de se réunir en assemblées générales en ne décidant pas de la fermeture administrative des établissements. L’UNEF condamne fermement le recours inadmissible aux forces de l’ordre ce matin à l’université de Saint-Etienne, qui est de nature à faire monter les tensions.

 

 Le gouvernement a fait le choix de passer en force au Parlement pour faire adopter son texte, au mépris de la puissante mobilisation des jeunes et des salariés. C’est inadmissible. Mais si le gouvernement a gagné un vote dans l’hémicycle, il a perdu une bataille essentielle : celle de l’opinion. Le mouvement social contre la réforme reste soutenu par près de 70% de la population, et par 60% des étudiants. Même adoptée, cette réforme reste injuste aux yeux du plus grand nombre.

 

>  L’UNEF demande au président de la République de suspendre la promulgation de la loi.

 

L’UNEF demande notamment la prise en compte les années d’étude et des périodes d’inactivité forcée dans le calcul des retraites, afin de garantir le droit à une retraite décente financée par la solidarité pour les jeunes générations.

 

Les étudiants n’acceptent pas que le gouvernement remette le couvercle sur les inquiétudes et les aspirations qu’ils portent dans leur mobilisation, notamment en matière d’emploi.

 

Aujourd’hui, nous mettons le gouvernement en garde : ce n’est pas en cherchant à briser le thermomètre de la mobilisation qu’il parviendra à faire retomber la température sociale.

 

Aux côtés des salariés et de leurs organisations, l’UNEF appelle les étudiants à poursuivre la mobilisation et à se joindre aux initiatives unitaires, en particulier en manifestant aux côtés des salariés le samedi 6 novembre prochain

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