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L'UNEF, première force syndicale étudiante, est présente sur tous les campus de France. Elle vise à défendre les droits des étudiants et à en gagner de nouveaux, à informer les étudiants et à organiser la solidarité sur les facs. Vous trouverez ici toute l'actualité militante de l'UNEF Auvergne ainsi que des infos pratiques !

[RUSF] Pétition pour la REGULARISATION DE LA FAMILLE ARBIDA

 

logo rusfAljilani et Aisha sont libyens. Ils sont arrivés avec leurs 3 enfants en France le 8 novembre 2000 pour les études d'Aljilani, titulaire d'une licence libyenne de français. Aujourd'hui, Aljilani est en doctorat. LE TITRE DE SEJOUR DE LA FAMILLE ARBIDA DEPEND DU TITRE DE SEJOUR ETUDIANT D'ALJILANI.


Le 28 février 2011, la préfecture refuse le renouvellement du titre de séjour d'Aljilani pour motif d'« incohérence du cursus universitaire ». Le 12 mai, elle réexamine le dossier et refuse à nouveau le renouvellement le 31 mai pour motif de « retard dans le renouvellement ». La famille ARBIDA disposait de papiers jusqu'alors mais depuis le refus de la préfecture elle risque l'arrestation et l'expulsion vers la Libye.


Aisha suit des cours de français. Les trois enfants ont été scolarisés dès leur arrivée en France. Deux autres sont nés à Clermont Ferrand. Cette année, sa fille Marwa a 16 ans, elle est en 1ère STL à Sidoine. Mohammed a 15 ans,il est en 3ème au collège Blaise Pascal. Moaad, 11 ans, est en 5ème au collège Blaise Pascal. Mossab a 7 ans, elle est au CP à Jean Macé. Safa a 4 ans, elle est à l'école maternelle de Jean Macé. TOUS LES ENFANTS NE SAVENT NI LIRE NI ECRIRE EN LANGUE ARABE. Ils ne connaissent pas la Libye. Ils sont tous parfaitement intégrés. Ils ont ici leur vie, leurs études, leurs amis. Leur avenir ne peut qu'être ici.


En Lybie, la guerre civile touche à sa fin. Le pays est à l'état de ruine. La situation demeure instable et l'avenir est incertain.


La préfecture compte-t-elle expulser une famille et des enfants vers un pays sortant à peine du conflit où l'État français lui-même s'est engagé?


La famille ARBIDA ne peut pas dans cette situation mener une vie de famille normale. La famille vit dans la peur et dans l'angoisse sans ses papiers : les enfants ne peuvent pas grandir normalement, Aljilani et Aisha ne peuvent pas étudier sereinement. La famille Arbida doit être régularisée.

 

Pour signer la pétition :

http://www.educationsansfrontieres.org/article38952.html

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